MultiKulti Editions

L’astrolabe a inspiré notre logo
Cet instrument sert à l’observation du ciel et à la navigation maritime.
Sa forme est emblématique : voyage, observation, transmission, interculturalité. Il symbolise notre désir de faire entendre des voix et voies issues de la France plurielle.

Ronsard, inspecteur à la Criminelle, est un flic comme on n’en fait plus. Un flic qui a du flair.
Quand il rencontre un tueur – lui aussi unique en son genre – se joue alors une traque mentale. Une jeune recrue va épauler ce policier chevronné à la poursuite du mystérieux tueur. Égorgeur de femmes voilées dans une mise à mort esthétique. Ces meurtres secouent toute la société, font éructer des haines. Des vies sont traversées, impactées par ces traînées de sang. Et c’est une bande son hip-hop qui va rythmer ce jeu macabre du chat et la souris. Du lion et du renard.

« Une indécence criante. Ne pas entrer dans l’écume de mer en courant, fendre l’eau sous le soleil. Ne pas dégringoler quatre à quatre les escaliers, avec la robe qui se soulève de bonheur, et se jeter dans les bras de celui qu’on aime… Alors, on sort le rouge-à-lèvres.
Rouge vif. Une couche, sang, blessure. Deux couches, attaque, étendard. Trois couches, ça brille, c’est si beau. Sensualité. Facile. On vous prend, on vous porte, on vous aime, on vous roule, on vous baise. La belle chose. Possédée. Ficelée. Emmurée. »
Un récit postépidémique, en lisière constante de l’explosion. De l’après-guerre aux années deux mille, du silence au cri. De la rage à la ruse. De la séduction à l’amour. Un jeu constant avec les stéréotypes et les liens inattendus.

Au Pays basque, près de l’établissement thermal dirigé d’une main de fer par Jeanne Labrume, Lucien, Kevin et FilOne rappent chaque soir sur la place de l’Église. Trois jeunes Blancs des campagnes nourris au son des ghettos noirs américains.
Il y a aussi Père Jean qui accueille les pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle. Une nuit, peu après avoir quitté l’établissement thermal où il travaille, un jeune homme disparaît sur le chemin qui longe la rivière. Et c’est un jeune homme noir…
Une autre nuit, des croix de feu s’enflamment au bord de la rivière.

Ce recueil d’enquêtes et de reportages publiés par le média D’ailleurs & D’ici nous plonge au sein d’une France plurielle, en mouvement.
Dans un monde de plus en plus dominé par les idéologies d’extrême droite, découvrons ce qui se cache derrière la croisade contre le wokisme, de nouvelles formes de combats sur la question des handicaps, l’engagement d’un club de foot lesbien antiraciste ou encore le travail de mémoire mené au sein des anciens ports esclavagistes. Cette France-là bouge, questionne, dérange. Invente. Elle interpelle tous les racismes, toutes les exclusions, les discriminations, les inégalités. Avec ses contradictions, ses errances, ses pertinences et ses succès.

Lors de ses prestations scéniques, Souleymane Diamanka nous insuffle son amour des voyages, des rencontres, du dépassement. Pour ses 50 bougies, le poète nous offre 50 sonnets et poèmes. Entre puissance de l’écriture et force de l’oralité, ce texte est un cadeau, une offrande à la vie, à l’autre au sein de soi. Par-delà les fractures, Diamanka nous rassemble.

Je croise des chercheurs, je croise des artistes
La langue est bien vivante et vibrante d’accents
Maison des voyageurs, résidence d’absents
Partis loin de chez eux pour ce beau tour de piste

Très tôt le matin, un homme se réveille près du tram T3b, en bordure de Paris. Il a passé sa nuit dehors, allongé sur le sol, le corps en vrac et les souvenirs dans le vent. Dans sa poche : un peu de monnaie, un téléphone quasi déchargé… Dans sa tête : plus grand-chose, si ce n’est ça : trouver, au plus vite, une dose pour le faire remonter.

06h32 — Diane Arbus (Porte des Poissonniers) J’émerge. Dans les vapes total, le flou. Les crampes dans le bide, les frissons autour des os. Et une douleur innommable dans le crâne. Bam. Bam. Et encore bam. Sans arrêt.

Une plongée dans l’enfer du crack à Paris, cette drogue qui se fabrique vite, s’obtient pour presque rien, circule de main en main et fait des ravages. Un quotidien où les réalités s’entrecroisent, se percutent et s’égarent. Un roman qui rappelle, surtout, que le crack n’est pas un souci de sécurité publique, mais bien de santé publique.