À DECOUVRIR
Des reportages vidéo et des podcasts réalisés par la rédaction de D’ailleurs et D’Ici et nos jeunes reporters en atelier sur chacun des thèmes abordés dans le livre. Ainsi qu’un accès à nos deux centres de ressources en ligne : Histoires Plurielles & LGBTQIA+.
Bonus 1
Queers et fièr·es dans les quartiers populaires
Vidéos extraites de notre rencontre « Racisme, homophobie, quels fronts communs ? » organisée en décembre 2019 au Barbès Comedy Club tenu à l’époque par l’humoriste Shirley Souagnon.
Avec :
- Marc Chebsun, fondateur de D’ailleurs et d’ici, qui rapporte le témoignage de Zyad, 21 ans sur son combat de jeune noir, gay et musulman
- Olivier Rouchon, délégué adjoint du Refuge Île-de-France, qui nous explique que les jeunes accueillis par l’association viennent de tous milieux sociaux, toutes religions et de toutes les régions de France
- Antoine Mendy, directeur de l’espace Charles Hermite (Paris 18ème) structure jeunesse reliée à l’association Espoir 18, qui réfléchit à la manière d’aborder la question de l’homophobie de manière non frontale
- Johanna Barasz, ex-déléguée adjointe à la DILCRAH, (Délégation Interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT)
- Luca, membre de l’association Saint-Denis Ville au Coeur et co-organisateur de la Pride des banlieues, qui dénonce le cliché de « l’enfer gay en banlieue » et explique les différentes difficultés mais aussi les émancipations possibles
- Youssef, membre de Saint-Denis Ville Au Coeur, qui revient sur les différents quotidiens d’un gay en banlieue et sur l’homo-nationalisme
- Shirley Souagnon, humoriste, comédienne, lesbienne, parisienne, ivoirienne et porteuse de dread locks, qui nous parle de ses difficultés à se faire accepter par la société et de la force créée par ses combats
- Footballeuse engagée contre le sexisme, le racisme et l’homophobie, Josza est membre de l’association Les Dégommeuses. Elle nous donne son point de vue sur le racisme dans le milieu du foot
- Le soutien du média Saphirnews à notre démarche
Reportage le 4 juin 2022 à Saint-Denis pour la deuxième marche de la Pride des banlieues. Réalisé par Aziz Oguz :
Atelier Podcast. Rencontre et interview en décembre 2024 avec Tathiana Bensafa, sociologue et chargée de mission égalité pour l’association Dans Le Genre Egales, par des élèves des Collèges Valmy, Seligmann et Grange aux Belles de Paris 10e encadrés par Florian Dacheux :
Bonus 2
Vivre en France avec un handicap physique

Les Freak Shows
À l’époque médiévale et au début de l’époque moderne, les personnes qui avaient l’air différentes étaient considérées comme « monstrueuses » et ridiculisées. Dès les années 1840, le mot freak (abréviation de « freak of nature ») est entré dans l’usage populaire en Grande-Bretagne et aux États-Unis. En exhibant sur scène, on cherche à faire rire, à choquer, à susciter l’épouvante, voire carrément l’horreur. C’est au sein de ces Freak Shows que les premiers individus issus des colonies seront exposés. Suivront la sinistre époque des zoos humains où l’on exposait des personnes issues des colonies et réduites en esclavage, mais aussi des personnes en situation de handicap. A découvrir : le film Freaks (1932) de Tod Browning qui raconte la vengeance de Hans, liliputien, et Frieda, écuyère naine, exhibés comme phénomènes de foire dans un célèbre cirque…
Disability studies
Instituées dans les pays anglo-saxons et scandinaves comme un champ de recherche pluridisciplinaire et militant sur le handicap, l’apport des disability studies a peu touché la France. Interrogeant à partir du handicap, les caractéristiques des sociétés et des cultures, les préoccupations de ce champ de recherche sont utiles à la géographie car elles permettent de mener des réflexions sur les barrières spatiales ou sur la diversité des façons de percevoir ou de se représenter l’espace. (Source : Le handicap : spatialités et territorialités d’un phénomène socio-culturel, Meddy Escuriet)
Crip Culture
À ne pas confondre avec un nom de gang, le terme Crip dans la communauté handicapée renvoie à la réappropriation d’un terme bien plus péjoratif, cripple (estropié, boiteux, infirme, invalide), qui non seulement réduit la personne à quelque chose de repoussant mais, de plus, exclut de la communauté handicapée ceux qui ont des handicaps invisibles. S’identifier en tant que Crip ou comme faisant partie de la communauté Crip implique de s’identifier comme un membre de la communauté handicapée ou comme un allié de celle-ci, et de reconnaître l’existence d’une culture handicapée. L’utilisation du terme Crip s’étend au-delà de l’inclusion de tous les handicaps en intégrant des membres d’autres groupes qui ont été historiquement invisibilisés et ignorés, tels que les personnes handicapées racisées, les personnes handicapées faisant partie de la communauté LGBTI, celles étant linguistiquement différentes, ainsi que beaucoup d’autres identités intersectionnelles… (Source : Julie Williams pour le site de Wright State University, traduit par Les Dévalideuses)
Conversation podcast avec Lil Skuna, star des réseaux sociaux où il poste régulièrement des vidéos pleines d’auto-dérision. En partageant son quotidien en fauteuil, il tente de briser les nombreux stéréotypes et autres tabous sur le handicap. Par Florian Dacheux et Ryad Maouche
Rencontre interview avec Ana de Boa Esperança, directrice Pôle Innovation Sociale de l’Institut Randstad à Saint-Denis. Conversation podcast organisé pendant les Jeux Paralympiques de Paris 2024 avec des collégiens de Paris 10e encadrés par Florian Dacheux :
Bonus 3
Nantes et la traite négrière : une ville lucide face à son histoire

Atelier mémoire et journalisme. Rencontre et interview en mai 2024 avec Lilian Thuram à sa Fondation d’éducation contre le racisme, par des jeunes reporters du Conseil Municipal des Enfants d’Epinay-sur-Seine :
[Perspectives : un Mémorial national des victimes de l’esclavage à Paris]
Oui, la portée symbolique est forte. C’est dans les jardins du Trocadéro, à deux pas du Palais de Chaillot où a été proclamée et signée, le 10 décembre 1948 la Déclaration universelle des droits de l’homme par les Nations unies, que le futur Mémorial national des victimes de l’esclavage sera érigé. Cette œuvre architecturale, attendue en 2026, promet de rendre « un hommage universel à la mémoire des quatre millions d’esclaves des anciennes colonies françaises ». À l’origine du projet, on retrouve le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), l’Association des professeurs d’histoire et de géographie de Guyane, l’Association martiniquaise de recherche sur l’histoire des familles et le collectif réunionnais Des noms pour la mémoire. « C’est le fruit de notre travail et nous en sommes très fiers, confie Josely Dorothée, vice-présidente du CM98. Parisiens, Français et touristes pourront enfin, au cœur de la capitale, prendre connaissance de cette histoire. Plus de 200 000 noms seront gravés. Le prolongement de la connaissance autour de cette mémoire est essentiel dans la lutte contre le racisme et les préjugés. Il faut un début à tout. En quelques décennies – je pense notamment au travail de la ville de Nantes –, on rattrape des siècles. On compte beaucoup sur la nouvelle génération. »
Une grande exposition nationale pourrait avoir lieu cette même année 2026, pour le 25e anniversaire de l’adoption de la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage comme crime contre l’humanité.
Sélection de reportages et interviews réalisés en atelier avec des jeunes d’Epinay-sur-Seine, Montreuil et Rouen.
Avec :
- Reportage à Nantes en avril 2024 sur les traces du passé esclavagiste de la ville, par des jeunes reporters du Conseil Municipal des Enfants d’Epinay-sur-Seine, encadrés par Florian Dacheux et Aziz Oguz
- Rencontre et interview en décembre 2023 avec le dramaturge Ulrich N’Toyo de la Youle Compagnie, par des jeunes reporters du service Culture, Jeunesse et Vie Associative encadrés par Florian Dacheux et Aziz Oguz. Ainsi qu’une vidéo de restitution à travers la création théâtrale « Les chaînes de l’injustice ».
- Reportage à Epinay-sur-Seine en novembre 2022 avec un groupe de jeunes reporters issus des quatre espaces jeunesse de la ville, encadrés par Florian Dacheux et Albérick Tode
- Rencontre et interview en octobre 2021 avec Doudou Diène, ex-rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme dans une vingtaine de pays, par les reporters du centre social Esperanto de Montreuil encadrés par Florian Dacheux et Albérick Tode
Esclavage et traite négrière : nos 6 vidéos pédagogiques
En complément de la publication de notre ouvrage Esclavage et Traite négrière : 10 nouvelles approches (Librio, 2021), nous avons produit six vidéos pédagogiques. Réalisées par Albérick Tode et Marc Chebsun, ces vidéos mettent en scène de jeunes comédiens de l’association Andromède dans un décor imaginé par Hervé Pinel. Une vidéo revient notamment sur les grands ports négriers.
Ateliers podcast mémoire et journalisme en avril 2024 à Nantes. Une conversation avec des jeunes du CME d’Epinay-sur-Seine en direct de Nantes sur l’importance de travailler sur notre histoire commune pour lutter contre les discriminations qui perdurent. Ainsi qu’une interview avec l’association Les Anneaux de la Mémoire :
CENTRE DE RESSOURCES HISTOIRES PLURIELLES

Alors que certaines questions historiques sont devenues fractures, D’ailleurs et d’ici a compilé des ressources qui sauront être utiles à des fins éducatives et qui permettront d’aborder sereinement les questions de la colonisation et de la décolonisation, de la Shoah ou de l’histoire de la traite négrière :
CENTRE DE RESSOURCES LGBTQIA+

Des films, des livres, des vidéos, BD, chansons, des initiatives pour comprendre ce qu’on ne connaît pas ou pour s’identifier à ce qu’on connaît intimement. Avec 3 rubriques :
« LGBTQIA+ : de quoi on parle ? », « LBGT et quartiers populaires » et « LGBT de toutes origines »